Quel leader êtes-vous face à l’IA ?

Quel leader êtes-vous face à l’IA ?

Savoir si l’on est « accélérationniste » ou « doomer » face à l’intelligence artificielle (IA) est crucial, car cela influence profondément nos choix stratégiques, nos politiques publiques, notre éthique et notre posture face à l’avenir. Voici pourquoi c’est important :

  1. Clarifier notre rapport au progrès technologique
  • Un accelerationniste considère que l’IA est une opportunité majeure à exploiter pleinement, accélérant le progrès humain, économique et technologique. Cette posture est optimiste, tournée vers l’innovation et la transformation.
  • Un doomer, à l’inverse, voit l’IA comme un risque majeur, capable de désorganiser la société, menacer l’emploi ou même la survie de l’humanité. Cette posture est prudente, voire alarmiste, axée sur la régulation et la protection.

 

Connaître sa position permet d’avoir une ligne directrice dans les débats de société.

  1. Orienter les choix politiques et économiques
  • Si on adopte une vision accelerationniste, on va favoriser l’investissement massif dans la R&D, l’éducation au numérique, et les incitations fiscales pour les entreprises tech.
  • En posture doomer, on mettra l’accent sur les garde-fous : régulation stricte, éthique de l’IA, moratoires sur certaines technologies, etc.
  1. Répondre aux enjeux de confiance

 

Les documents analysés (éducation, santé, emploi, service public, etc.) insistent tous sur la nécessité de bâtir un climat de confiance pour que l’IA soit acceptée par les citoyens. Or, cela passe par une posture claire : savoir si l’on mise sur le potentiel ou si l’on se protège contre les risques.

  1. Faciliter la planification stratégique

En entreprise, dans l’administration ou même à l’échelle individuelle, savoir quelle vision on adopte permet de mieux anticiper l’avenir : former les bons profils, investir dans les bonnes technologies, adapter les métiers.

  1. Stimuler le débat démocratique

Comme le souligne le rapport de l’Institut Messine, l’IA pose des questions profondes sur notre rapport au savoir, au travail, à l’humain. Le clivage accelerationniste / doomer structure ce débat public, et permet à chacun de s’y positionner en connaissance de cause​.

 

En chiffre cela nous projette sur :

Vision Accelerationniste : l’IA comme levier de croissance et d’innovation

  • Impact économique mondial : L’IA pourrait contribuer, selon Bpi franc,  jusqu’à 15 700 milliards de dollars à l’économie mondiale d’ici 2030, soit environ 7 % du PIB mondial.
  • Marché de l’IA : En 2023, le marché mondial de l’IA était estimé à 241 milliards de dollars, avec des projections atteignant 511,3 milliards de dollars d’ici 2027.
  • Productivité : Selon des économistes, l’IA pourrait augmenter la productivité américaine de 1,5 % par an en moyenne entre 2023 et 2033.
  • Création d’emplois : D’ici 2030, l’IA pourrait créer 170 millions de nouveaux emplois dans le monde, contre 92 millions supprimés, soit un solde positif de 78 millions.
  • France : En 2023, la France comptait 1 000 start-ups dans le domaine de l’IA, contre 502 en 2021, avec des levées de fonds atteignant 1,4 milliard d’euros en 2024.

 

Vision Doomer : l’IA comme facteur de risques sociaux et économiques

  • Emplois menacés : Une étude de Goldman Sachs en 2023 estimait que l’IA générative pourrait entraîner la suppression de 300 millions d’emplois dans le monde.
  • Exposition des emplois : Le FMI a indiqué que 40 % des emplois mondiaux sont exposés à l’IA, avec un taux atteignant 60 % dans les pays développés.
  • Inégalités : Le FMI prévoit que l’IA pourrait accroître les inégalités patrimoniales, avec une augmentation du coefficient de Gini patrimonial de 7 % sur dix ans.
  • France : En 2023, 8,8 % des emplois en France étaient considérés comme menacés par l’automatisation via l’IA générative, tandis que 15 % pourraient être valorisés
  • Consommation énergétique : La consommation électrique liée à l’IA pourrait atteindre l’équivalent de celle de la Suède ou de l’Allemagne d’ici 2026, soulevant des préoccupations environnementales.

 

En résumé, l’IA présente à la fois des opportunités significatives en termes de croissance économique et d’innovation, et des défis majeurs concernant l’emploi, les inégalités et l’environnement. La position que l’on adopte—accélérationniste ou doomer—dépendra de la manière dont on évalue ces éléments et des politiques mises en place pour maximiser les bénéfices tout en atténuant les risques.​

 

Pourquoi cette distinction est utile ?

  • Pour mieux se situer dans les débats technologiques
  • Pour adopter une posture équilibrée et évolutive
  • Pour co-construire des stratégies IA plus inclusives
  • Pour anticiper les tensions en entreprise autour de l’IA

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